Salaires, NAO

Hermès : tout reste à démontrer pour le droit et l'indépendance syndicale

La négociation « dialogue social » censée améliorer les échanges, la confiance, la négociation ainsi que les droits syndicaux, c’est-à-dire de celles et ceux qui défendent les salariés dans les entreprises du groupe Hermès, a redémarré en septembre. Vu les premiers textes envoyés par la direction, nous nous interrogeons si elle n’était pas sur le point d’entraver les droits des syndicats et leur indépendance vis-à-vis de l’employeur.

Pour nos salaires et conditions de travail : Mobilisons-nous le 5 Octobre !

Alors que la pandémie est toujours présente, le Président souhaite reprendre son projet de contre-réforme des retraites et diminuer les droits de celles et ceux qui sont privés d’emploi.

Il veut faire travailler plus longtemps ceux qui ont un boulot et donc empêcher d’en trouver un ceux qui n’en n’ont pas !               

Les grandes grèves qui ont précédé la crise sanitaire avaient contraint le gouvernement à des premiers reculs.

CDM : La CGT impose une augmentation de salaire

L’entreprise Commerciale De Maroquinerie (CDM) dans le Loir et Cher a dû lâcher lors des NAO des augmentations générales à l’ensemble des salariées.

En effet, nos déléguées CGT étaient bien déterminées à se faire entendre, d’autant plus que l’année dernière avait été une année de diète salariale. Après un tract avec un questionnaire retour de propositions des salariés, plusieurs réunions d’explications avec les collègues et de réunions fermes avec la direction, un protocole d’accord a été signé.

Sous-traitants maroquinerie : niveler les droits vers le haut

Les délégués et représentants syndicaux de différentes maroquineries du groupe Rioland, de CDM et l’atelier de la Bourrellerie se sont réunis début juillet à Vierzon à l’initiative de la Fédération. Les Unions Départementales où se trouvent les manufactures du 18, du 36 et du 41 ainsi que le Comité Régional centre étaient aussi conviés à cette journée.

NAO : des avancées à ne pas négliger

Plusieurs négociations ont encore permis aux salarié.es d’arracher des augmentations de salaires même pendant la pandémie. La détermination de nos délégué.es n’y est pas pour rien.

C’est le cas des deux établissements en textile artificiel et synthétique de Viskase à Beauvais dans l’Oise et à Thaon dans les Vosges. Après plusieurs réunions, la direction a fini par lâcher 1,5 % d’augmentation générale à l’ensemble des salariés des deux sites ainsi qu’une prime Covid de 400 € par salarié.