Le taux d’inflation stabilisé à fin septembre à 2,2% montre que la consommation des salariés est de plus en plus dure, surtout pour toutes les catégories socioprofessionnelles les plus proches du SMIC. C’est pour cette raison que la CGT avait fait du 5 octobre un enjeu majeur pour augmenter nos salaires.
Dans nos professions, où nombre de salariés végètent autour du SMIC, ces augmentations intempestives de l’électricité, du gaz, de l’essence ou des produits de tous les jours, asphyxient notre pouvoir d’achat.
Nos syndicats CGT doivent pousser pour exiger à minima une revalorisation à hauteur de l’inflation, soit 2,2 % (35€ pour le SMIC). Nous l’exigeons systématiquement lors de chaque négociation de branche ! Il est urgent d’augmenter nos salaires.
C’est possible, plusieurs entreprises de nos professions ont dû revaloriser les salaires ou lâcher des primes suite à la pression des salariés et la demande de négociation des syndicats.
C’est possible, plusieurs entreprises de nos professions ont dû revaloriser les salaires ou lâcher des primes suite à la pression des salariés et la demande de négociation des syndicats. Dans d’autres endroits, si les employeurs n’ont pas encore cédé, leurs salariés du textile plastique sont en ébullition et parfois en grève (Barbier, Granger, Toray…) avec des avancées ou des victoires !
C’est le bon moment
C’est donc le bon moment pour vous aussi d’exiger une réouverture des NAO et des augmentations de salaires. Cela est d’autant plus vrai que beaucoup d’entreprises ont des carnets de commandes pleins et leurs directions exigent des
heures supplémentaires des salariés.
Chez LADM, une nouvelle revalorisation de 35€ brut par mois
Chez LADM (Groupe Sofama) sous-traitant maroquinerie, grâce à une demande de réouverture des NAO, tous les ouvrier.es et technicien.es de l’usine ont gagné 35 € brut de plus par mois, alors que plusieurs autres avancées avaient déjà eu lieu au NAO du printemps (en mars 30€/mois + des primes).
Nous pouvons le faire !
Nous pouvons le faire ! Partout dans vos entreprises, exiger à minima une revalorisation de vos salaires de 35€. Un tract adaptable et un courrier de réouverture de négociation salariale sont à votre disposition (voir ci-dessous ou en rubrique tract)
Ensemble, exigeons de meilleurs salaires
Ensemble, exigeons de meilleurs salaires et une répartition plus juste entre le travail des salariés d’un côté, et les dividendes du capital des employeurs de l’autre.
► Source : Journal du THCB octobre 2021
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