Les 90 salarié.e.s de Châtenay-Malabry (région parisienne) avaient appris fin octobre par la direction que leur établissement était malheureusement voué à la fermeture. Après la phase d’explication et de consultation sur les difficultés économiques du groupe de blanchisserie industriel Kalhyge, les syndicats se sont mis à négocier les mesures sociales pour les salariés.
Des délégués déterminer à maintenir les salariés dans l’emploi
Fort de son choix, le syndicat CGT a exigé en préalable de modifier complètement la trajectoire des mesures sociales pour l’orienter principalement sur deux aspects : la mobilité interne des salariés dans le groupe pour garantir un emploi à tous et une meilleure prise en compte des salariés proches de la retraite.
En acceptant ce principe, la direction d’entreprise a dû modifier toutes les primes, toutes les aides et toutes les formations pour les rendre plus ou moins égalitaires quand un salarié accepte un autre emploi dans un autre établissement du groupe ou décide de partir. De même le congé de reclassement obligatoire prévu par la loi, a été tourné beaucoup plus favorablement pour les salariés proches de la retraite.
En présentant le projet de discussion lors d’une assemblée générale mi-novembre avec l’ensemble des salariés, le syndicat CGT a reçu un accueil favorable sur le fléchage des mesures. Les salariés ont considéré que les mesures étaient équilibrées et solidaires. Plus surprenant encore, de très nombreux salariés ont fait le choix de se tourner vers un nouvel emploi au détriment d’un plus gros chèque.
Bravo à nos délégués pour leur détermination à maintenir les salariés dans l’emploi.
Plus forts partout !
Un projet de plan de syndicalisation est en construction chez Kalhyge pour se renforcer là où la CGT est présente et s’implanter là où elle est absente dans les entreprises du groupe.
C’est une bonne méthode qui doit être décuplée, pour que les salariés soient plus forts partout.
►► Source : Journal du THCB décembre 2020
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