Rappelez-vous, à l’automne 2019, l’entreprise Spontex dans le département de l’Oise était dans la tourmente en raison d’une plainte de l’association environnementale du Beauvaisis sur les rejets des eaux usées.
Les accusations portées par l’association « le Roso », relayées par les médias nationaux avaient poussé les pouvoirs publics et le ministère de l’environnement à arrêter et diligenter une inspection dans l’entreprise. Le syndicat CGT, d’abord silencieux, avait manifesté après une quinzaine de jours d’arrêt forcé pour exiger à tenir compte des emplois induits et à revenir sur plus de rationalité sur l’événement. Des débats polémiques mais surtout politiques sur la place des industries polluantes en France. Après quelques réparations de tuyauterie, l’entreprise a été autorisée à reproduire.
Le syndicat CGT ne s’est pas contenté de ces réparations et n’a plus lâché la direction du groupe Spontex sur les investissements nécessaires pour répondre aux exigences de la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL).
Un terrain revendicatif auxquels nos délégués CGT sont pourtant peu habitués à s’exprimer et à revendiquer.
Dans cette entreprise, le syndicat CGT avait vite compris que la pérennité du site, donc des emplois, deviendrait problématique si les questions environnementales n’étaient pas plus prises en compte dans les investissements de la direction du groupe.
En moins d’une année, ce sont des millions d’euros que la direction du groupe a été contrainte d’investir pour se mettre en conformité, particulièrement sur les caniveaux et les canalisations transportant les eaux polluées et usées. Le syndicat CGT a œuvré, comme d’autres à relayer les exigences des pouvoirs publics et ainsi garantir l’avenir du site de Beauvais.
Bravo au syndicat CGT.
Oui, il faut produire ici, oui la démarche pour le progrès social et environnemental est possible. C’est urgent dans toute la CGT.
►► A lire également :