Les salariés de SES mobilisés pour zéro licenciement
Le Tribunal de Commerce du Puy en Haute-Loire a décidé mercredi 29 janvier la cession de l’entreprise SES (Stéfany Emballages Services) située à St Pal de Mons à la société Leygatech. Un jugement sans aucun fondement ni industriel ni social pour les salariés puisqu’une autre offre de reprise sans licenciement et avec un projet de développement existait. Grâce à leur mobilisation et à leur détermination, le procureur a fait appel de la décision du Tribunal de Commerce.
L'entreprise de textile automobile a fait des centaines de milliers d'euros de bénéfices ces dernières années. Les salariés et leur syndicats n'accepteront pas un 2ème plan de licenciement en 3 ans.
Un petit dysfonctionnement d’une vanne de soude se déversant, par intermittence, dans un ruisseau le long de l’entreprise, aura mis le feu aux poudres chez Spontex.
Les services municipaux alertés par quelques riverains qui cultivaient leurs jardins, n’ont rien trouvé de mieux que de s’étendre dans la presse locale, par une déclaration de la Maire de Beauvais. Il est vrai qu’agiter l’étendard de l’environnement pour une élue à la veille d’élections municipales, peut rapporter des voix.
Depuis plusieurs années, l’entreprise de la Matt du groupe Trèves, sous-traitant automobile à Montcornet dans l’Aisne est en grande difficulté. La fin du contrat avec Toyota à Valenciennes pour la fin de l’année présageait ensuite la fermeture de l’entreprise. La direction de Trèves l’avait même officialisé, à la préfecture de l’Aisne, en 2017, après une longue bagarre des salariés initiée par notre syndicat CGT sur la préservation de l’emploi.
Inadmissible, inacceptable, la méthode et les mesures arrêtées du gouvernement sur le déficit cumulé de l’assurance-chômage !
Depuis plusieurs mois, Cheynet, numéro un européen du ruban élastique pour la lingerie-corseterie était sous les griffes du tribunal de commerce. 180 salariés attendaient une issue à leur boulot. C’est le tribunal de commerce de Lyon qui a prononcé la sentence début avril, avec la cessation définitive d’activité. Une douche froide pour les salariés et leurs syndicats. Toutes les portes ouvertes par de potentiels repreneurs se sont toutes refermées sans suite.