Non aux licenciements chez Tesca
L'entreprise de textile automobile a fait des centaines de milliers d'euros de bénéfices ces dernières années. Les salariés et leur syndicats n'accepteront pas un 2ème plan de licenciement en 3 ans.
Un petit dysfonctionnement d’une vanne de soude se déversant, par intermittence, dans un ruisseau le long de l’entreprise, aura mis le feu aux poudres chez Spontex.
Les services municipaux alertés par quelques riverains qui cultivaient leurs jardins, n’ont rien trouvé de mieux que de s’étendre dans la presse locale, par une déclaration de la Maire de Beauvais. Il est vrai qu’agiter l’étendard de l’environnement pour une élue à la veille d’élections municipales, peut rapporter des voix.
Depuis plusieurs années, l’entreprise de la Matt du groupe Trèves, sous-traitant automobile à Montcornet dans l’Aisne est en grande difficulté. La fin du contrat avec Toyota à Valenciennes pour la fin de l’année présageait ensuite la fermeture de l’entreprise. La direction de Trèves l’avait même officialisé, à la préfecture de l’Aisne, en 2017, après une longue bagarre des salariés initiée par notre syndicat CGT sur la préservation de l’emploi.
Inadmissible, inacceptable, la méthode et les mesures arrêtées du gouvernement sur le déficit cumulé de l’assurance-chômage !
Depuis plusieurs mois, Cheynet, numéro un européen du ruban élastique pour la lingerie-corseterie était sous les griffes du tribunal de commerce. 180 salariés attendaient une issue à leur boulot. C’est le tribunal de commerce de Lyon qui a prononcé la sentence début avril, avec la cessation définitive d’activité. Une douche froide pour les salariés et leurs syndicats. Toutes les portes ouvertes par de potentiels repreneurs se sont toutes refermées sans suite.
Vendredi 13 septembre 2019, l’entreprise SES (Stefany Emballage Service) à Ste Sigolène a été placée en redressement judiciaire par le Tribunal de Commerce du Puy-en-Velay. Les vies de 40 familles sont en jeu. S’y ajoutent celles déjà menacées des 14 salariés de SEID à Dunières. Pour SEID, déjà placée en redressement judiciaire, une poursuivre de la phase d'observation pendant trois mois a été décidé. Pour SES, un administrateur judiciaire a été nommé pour superviser la direction sur une période de six mois. Les deux entreprises appartiennent au même patron.