Le 4 février dernier, lors de l’initiative culturelle du Comité Confédéral National (CCN) de la CGT, une délégation composée du secrétaire national du syndicat bangladais ainsi que d’une syndicaliste du textile était invitée lors de la projection du film ainsi qu’au débat qui a suivi. C’est dans la salle Louis Viannet que près de 80 dirigeant.e.s de la CGT, dont Philippe Martinez et la fédération THCB, ont pu découvrir, en présence du producteur, ce film qui retrace l’histoire vraie des combats des ouvrières du textile.
Ce pourrait être un film dédié au 8 mars, journée de lutte internationale pour les droits des femmes tant la question de l’émancipation est présente.
Le combat de Shimu, héroïne de 23 ans, est évocateur dans un pays où la notion de droit est quasiment absente. Des droits des femmes à disposer de leur corps et à s’émanciper de la domination masculine à la maison comme à l’usine, aux droits du travail et syndicaux qui est un combat gigantesque au Bangladeh tant l’exploitation dans les entreprises est violente. Des droits humains tout court, vues les conditions de survie des populations pour les profits des multinationales.
Au-delà de l’humilité que provoque ce film c’est aussi l’espoir et le courage qui sont l’horizon. Ce sont ces arguments qui ont été développés par les invités internationaux, qui insistent sur le réalisme social du film. Après avoir dénoncé ici les employeurs qui exploitent ailleurs, avec nous, ces syndicalistes appuient sur la nécessité d’échanges, de coordination, d’entraides, et d’outil de formation syndicale, parce que le combat des ouvriers là-bas déterminent aussi les rapports de force, les droits et les emplois d’ici.
Un bon moment qui peut être organisé dans tous les départements avec la projection de ce film parrainé par la fédération CGT THCB.
La bande annonce du film :