Publié le 22/10/2022
C’est maintenant aux salariés de la blanchisserie du groupe Kalhyge, pourtant en difficulté économique, d’imposer des augmentations salariales après plusieurs années de diète. Fort du résultat professionnel où la CGT s’est de loin imposée première organisation syndicale dans l’ensemble du groupe, nos délégués mènent un bras de fer pour exiger du sonnant et trébuchant sur les fiches de payes.
Une démonstration de force
Les salariés de production de plusieurs établissements du groupe sont venus renforcer par la grève, les revendications syndicales. Les établissements de Colmar, Decazeville, Cuxac, Brie Comte Robert, Bourg en Bresse, Epinay, Faulquemont, Dijon ont débrayé à tour de rôle, allant de quelques heures pour certains à plusieurs journées pour d’autres, afin de mettre la pression sur la direction.
4 % d’AG, une prime Macron autour de 600 € et l’engagement d’appliquer la clause d'antériorité sur les acquis salariaux pour les ex Initial-Rentokil (600 personnes)
Alors que les grèves et les NAO ne sont pas encore terminées, les salariés et leurs délégués s’apprêtent après cette démonstration de force à renverser la table avec 4 % d’augmentation générale, une prime Macron autour de 600 € et l’engagement d’appliquer « la clause du grand-père sur les acquis salariaux » pour les ex salariés de Initial-Rentokil (600 personnes), enfermé par un accord de transition dans le groupe.
Une détermination à se faire entendre
Bravo à la détermination des salariés et des délégués à se faire entendre par la lutte !
Revue de presse
Grève chez Kalhyge à Colmar pour réclamer des hausses de salaire [Dernières Nouvelles d'Alsace]
"Avec 1300 euros par mois, c'est plus possible" : une semaine de grève chez Kalhyge à Decazeville [La Dépêche]
En grève depuis une semaine, les salariés du groupe Kalhyge à Decazeville manifestent, non sans conviction, leur colère et réclament, à l'aune de la crise inflationniste, une augmentation de salaire. Des négociations sont en cours...
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Decazeville. Grève chez Kalhyge : "On se crève tous les jours à la tâche, on peut plus tout accepter" [La Dépêche]
Salaire trop bas et mauvaises conditions de travail… Rencontre avec Paul*, l’un des salariés decazevillois en grève depuis le premier jour. Sans l’ombre d’une hésitation, il l’assure : "la première proposition de la direction prévoyant 2,5 % d’augmentation, versée en deux fois, est tout simplement inacceptable. Nous sommes tous mobilisés pour une augmentation de salaire qui s’adapte au coût de la vie qui lui, gronde-t-il, ne cesse d’augmenter".
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