Publié le 22/10/2022
La direction s’en serait bien passée ! Une semaine de grève des équipes de production et les machines à l’arrêt ont été nécessaires pour obtenir l’intégralité des revendications CGT.
Lors des négociations annuelles obligatoires sur les salaires 2023, la direction écoutait mais restait sourde aux revendications du syndicat CGT. Elle pensait que la revalorisation de 100 € sur les salaires en 2022, allait suffire à calmer les attentes des salariés et de nos délégués. Après deux réunions , la direction s’est arc-boutée par du chantage : 55 € sans signature de la CGT ou 60 € si la CGT signe l’accord.
Contre la vie chère, augmentez les salaires ! 150 salariés en grève
La réponse du syndicat CGT ne s’est pas faite attendre ! 150 salariés de production pour la plupart ont débrayé en exigeant de tenir compte de la vie chère et de l’inflation 2023 dévoilé par le gouvernement autour de 4,3 %.
Après la revalorisation de 100 € en 2022, 80 € soit plus de 4 % d’AG pour 2023
Après cinq jours de grève, la direction a fini par remettre tout le monde autour de la table pour une dernière réunion de négociation le 18 octobre, journée de mobilisation interprofessionnelle sur les salaires. Devant la détermination des salariés encore plus grande, de la presse locale mettant en avant le conflit social et des délégués à se faire entendre en négociation ou auprès des représentants patronaux au Japon, la direction dans l'Ain à céder 80 €, soit plus de 4 % d’augmentation générale.
Bravo à toutes et tous pour cette lutte exemplaire qui montre encore une fois qu’avec un rapport de force conséquent les directions cèdent !
Revue de presse
La grève s’installe chez Toray Films Europe [Le Progrès]
« Les lignes de production sont à l’arrêt complet, ce qui n’était jamais arrivé », souligne Vincent Goutagny, délégué syndical CGT Les revendications des grévistes – portant sur les salaires, le pouvoir d’achat et des embauches sur le site qui emploie quelque 400 personnes...
Hausse des salaires « pas suffisante », les salariés de Toray sont en grève [Le Progrès]
« l’entreprise va bien, elle répercute l’augmentation du coût de l’énergie et des matières première sur les prix de vente »