Publié le 26/01/2023
La direction de Spontex a cru bon de tenter l’affrontement avec le syndicat CGT et les salariés sur les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) sur les salaires. Elle a été servie et rassurée sur la détermination des salariés et la force du syndicat pour structurer ce mouvement.
Après plusieurs réunions de négociations infructueuses, le syndicat est passé à l’étape supérieure en sollicitant les salariés pour peser dans cette négociation salariale.
100% des salariés en grève
6% d’AG sur les salaires, le 13ème mois et une prime de 1000 euros sur 2023
Résultat, 100 % des salariés se sont mis en grève pendant deux journées et toute la production d’éponges à l’arrêt. La direction a vite retrouvé le chemin de la négociation et fait évoluer les curseurs salariaux pour éviter que la grogne s’installe. A l’inverse, nos délégués ont vu dans cette grève , un formidable moment de solidarité et de partage avec les salariés. Quant à la lutte, elle aura permis d’arracher 6 % d’augmentation générale sur les salaires et le 13e mois, mais aussi une prime de 1000 € sur 2023 et, ce malgré une prévision de vente en baisse. Cette augmentation se fera tout de même en deux étapes, 4 % pour le premier semestre, suivi de 2 % sur le second semestre. Toutes ces mesures ont été validées dans un accord de fin de conflit.
Bravo à tout le monde, salariés, délégués, mais aussi à l’Union Locale qui a mis très rapidement à disposition du syndicat des barnums CGT et la sonorisation.
- Grève éclair chez SPONTEX et 6 % d’augmentation de salaire arraché (Site Vie Syndicale CGT)
" Chez SPONTEX à Beauvais dans le département de l’Oise, on peut dire que la citadelle CGT a fait une belle démonstration de force pour les salaires. La célèbre marque d’éponge fondée en 1932 et symbolisée par son hérisson devenu incontournable est un des fleurons de l’économie locale qui produit pas moins d’un million d’unité par jour sur le seul site de Beauvais. Ici comme ailleurs, les salariés revendiquent à minima des augmentations de salaire à hauteur de l’inflation pour faire face aux dépenses du quotidien. [...] "