Publié le 29/03/2022
Depuis l’agression de l’Ukraine par Poutine, la guerre n’est qu’à 2 heures de nos habitations ! Nous affirmons notre solidarité envers le peuple Ukrainien et les Russes qui manifestent pour la paix et la liberté. Fidèles à nos valeurs nous serons toujours aux côtés de ceux qui résistent et combattent l’oppression et le totalitarisme. Pour nous il n’y aura jamais de bons ou de mauvais migrants ou réfugiés en fonction de leur couleur de peau, religion ou nationalité, contraints de fuir la guerre et la misère.
La situation est difficile. La tragédie ukrainienne fait suite à 2 années de Covid qui continue encore à tuer. La crise économique, sociale et environnementale va s’accentuer. Les plus fortunés profitent de la situation pour spéculer sur l’énergie ou les produits. Les effets sur l’emploi et le pouvoir d’achat ici et là-bas inquiètent. Partout les intérêts des plus riches et des multinationales guident le choix des
dirigeants au détriment des travailleurs et des populations.
Pas « d’argent magique » pour nos services publics, mais « quoi qu’il en coûte », un ruissellement d’aides sans contrepartie pour les entreprises.
En France, il n’y avait pas « d’argent magique » pour nos services publics, puis il y a eu le « quoi qu’il en coûte » qui est surtout un ruissellement d’aides sans contrepartie pour les entreprises. On retrouve cet argent public dans les 160 Milliards d’Euros pour les actionnaires du CAC 40. Pour les salariés au contraire, c’est la baisse du pouvoir d’achat et un projet de retraite à 65 ans.
Ils veulent détruire notre protection sociale, remplacer la carte vitale par la carte bancaire
Quant à l’extrême droite, qu’elle s’exprime à une ou plusieurs voix, elle tente encore et toujours de tromper la légitime colère des salariés en pointant les immigrés comme problème plutôt que les actionnaires. Les candidat.es d’extrême droite souhaitent interdire le droit de grève et les syndicats. Ce sont les pires ennemis de nos libertés. Comme tous ceux qui veulent détruire notre protection sociale, essentielle en cas de maladie, maternité, chômage ou retraite, ils proposent de baisser les cotisations en échange de prétendues augmentations de salaires. C’est un marché de dupes conduisant à remplacer la carte vitale par la carte bancaire pour se soigner ou assurer sa retraite.
Le premier souci des familles : remplir le caddie et le réservoir d’essence
Alors que le premier souci des familles est de remplir le caddie et le réservoir d’essence, il est temps d’exiger la revalorisation des salaires et des pensions ainsi que l’indexation sur les hausses du Smic de tous les minimums et échelons des conventions collectives.
Alors qu’un retraité sur deux est déjà exclu de l’emploi à 60 ans et que des milliers de jeunes attendent du travail, nous devons combattre dans l’unité tout recul de l’âge de la retraite à 65 ans.
Nous devons exiger le droit à la retraite à 60 ans avec une pension minimum égale au Smic.
La CGT est indépendante de tous les partis, mais pas neutre. Avant, pendant et après les élections nous portons toujours les revendications sociales des salariés quel que soit le gouvernement ou le président. Nous vous invitons à utiliser votre bulletin de vote pour porter haut et fort vos exigences sociales et les mettre dès maintenant au cœur du débat public.
►► A consultez également :