
Publié le 25/04/2025
La CGT n’a pas signé l’accord de branche TAS sur les salaires minimaux en raison de la faiblesse de la revalorisation. Il s’applique néanmoins à compter du 1er mars et doit servir de base de négociation lors des NAO dans les entreprises du Textile Artificiel et Synthétique.
Comme dans les autres branches professionnelles, les délégué·es CGT de notre fédération ont défendu pour le Textile Artificiel et Synthétique (TAS) une triple revendication :
- une revalorisation au moins à la hauteur de celle du Smic, donc de l’inflation ;
- sur l’ensemble de la grille, c’est-à dire appliquée à tous les coefficients ;
- avec clause de revoyure en cas d’une nouvelle revalorisation du Smic dans l’année.
Une fédération patronale intransigeante, pas d’effet rétroactif
Alors que cela est possible dans la branche du textile industriel depuis plusieurs années, cela a été refusé dans le TAS. Face à l’intransigeance de la fédération patronale, il aura fallu plusieurs réunions de négociations pour aboutir à un accord insuffisant pour les salariés : + 2% pour les coefficients 210 à 450, dégressif pour le reste de la grille, le tout applicable au 1er mars 2025 au lieu du 1er novembre 2024 (date de la dernière revalorisation du Smic).
Ce refus d'appliquer un effet rétroactif par la branche patronale est d'autant plus critiquable qu'elle est la seule responsable de ce retard, car elle n'a pas respecté la clause de revoyure du précédent accord qui imposait de se revoir au plus tard 45 jours après la revalorisation du SMIC, qui a eu lieu le 1er novembre 2024.
Pour ces raisons, la CGT n'est pas signataire de cet accord, qui est toutefois applicable car, exceptées la CFE-CGC et nous, les autres organisations syndicales représentatives en sont signataires.
► Source : Journal du THCB avril 2025
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