Depuis la suppression de la cantine dans les établissements de Murard et Buchères à Troyes (52), le syndicat CGT revendique depuis trois ans, un traitement identique sur l’attribution de ticket restaurant dans tous les établissements de Petit Bateau.
Pourquoi l’établissement sur Paris où la majorité des salariés sont des cadres, perçoivent 4,80 euros par jour pour déjeuner alors que les salariés en majorité ouvriers à Troyes perçoivent 0€ par jour ?
A cette évidente interrogation, la direction du groupe a toujours fait la sourde oreille et méprisé les justes revendications de la CGT. Devant l’absence de réponse, le syndicat CGT s’est alors dit déterminé à entamer une procédure juridique avec les salariés qui le souhaitaient pour se faire entendre. 150 salariés ont répondu présents pour assigner la direction.
Face à cette forte affluence de procédure, la direction a aussitôt réagi et agité le spectre des difficultés financières de Petit Bateau et du danger que cela faisait porter à l’entreprise et aux salariés. Sans scrupule, la direction s’est adressée par courrier directement à l’ensemble des salariés sur l’irresponsabilité du syndicat CGT, pour ensuite, appeler à négocier avec la CGT. Pire, elle a fini son message par appeler à la responsabilité collective des salariés ! Que c’est beau....
La direction ne manque vraiment pas d’aplomb, quand on sait que les établissements de Petit Bateau versent de confortables dividendes à la maison Rocher et ce, depuis toujours. Quant à la conception du dialogue social, il faut croire que la direction ne comprend que le rapport de force ou la procédure juridique.
Faut-il être sous la pression des salariés pour admettre une injustice et vouloir discuter ? Drôle d’approche... Dans tous les cas, la CGT est déterminée à se faire entendre et à faire respecter les droits de tous les salariés.
► Source : Journal du THCB février 2020